La Maison du Pont 63250 Le Pont de Celles

3 regards sur cet espace mal défini et tellement humain

Du 5 septembre au 10 octobre 2025

Vernissage : vendredi 5 septembre 2025 à 18h

Conférence : mardi 9 septembre 2025 à 19h

JeanJean DONNADIEU

La ruralité, espace habité entre la ville et la nature, est le support d’une foultitude de solutions d’aménagement ou d’exploitation de ce territoire. Une série de photos « pieds tanqués* » qui permettent de visualiser ces choix et les acteurs de ces derniers.

* En référence à la « pétanque », la contrainte de prise de vue consiste à photographier 2 scènes distinctes distantes de quelques mètres.

Djamel FARÈS

Il vient d’une culture dans laquelle, à l’origine, l’image était prohibée. Pourtant, il s’avoue sensible à la présence, aux mouvements, aux expressions, à la gestuelle de ses semblables qu’il regarde passionnément, dans leur quotidien si varié et productif.

La beauté de cette harmonie quasi-parfaite qui inscrit l’humain dans la nature, lui offre l’occasion de la garder en mémoire et sur sa pellicule.

Déjà s’élabore une architecture qui se joue entre l’ombre et la lumière et dans laquelle le génie de la ruralité vient poser une patte légère et qu’il sait éphémère.

Alors, il écoute, il entend et il capte le moment unique où les choses racontent l’authentique d’une tradition transformée à l’infini et pourtant toujours fidèle.

Nicolas PISSIS

Originaire de Clermont-Ferrand et arrivé par hasard en Montagne thiernoise en 1997 à l’occasion d’un rapprochement professionnel de conjoints, Nicolas Pissis s’adaptera totalement à cette nouvelle vie à la campagne. Au point d’en venir à s’interroger sur son environnement et à illustrer ses observations.

La série photographique intitulée « La ruralité autrement » est née en 2012 et se décline en plusieurs thématiques dont : l’aide à domicile et les élections départementales de 2015 (canton de Thiers) qui avaient la particularité d’élire un binôme mixte.

La conférence de Jean-Yves BECHLER – ancien commissaire de massif pour le Massif central – aura lieu le mardi 9 septembre 2025 à 19h. Elle aura pour thème :  » Les ruralités du Massif central : trajectoires de territoires, trajectoires de vie ».

Du 2 au 26 juillet 2025

Inauguration et conférence le vendredi 4 juillet 2025 à 18h

Cette exposition revient sur les grandes étapes de la persécution des Juifs de France : des premières mesures d’exclusion, de l’internement jusqu’à la Déportation systématique et massive dans les camps.

Lors de l’inauguration, Mireille Cukier-Jakubowicz et Marc Cukier donneront une conférence sur l’histoire de leur famille réfugiée à Celles-sur-Durolle pendant l’occupation.

Mireille Cukier-Jakubowicz

Juin 1940. Les troupes allemandes envahissent la France. La famille maternelle de Mireille, quittant en hâte la Moselle, fuit devant l’occupant. A Marchat (Commune de Celles-sur-Durolle), c’est la panne d’essence…
D’abord recueillie quelques jours par le Docteur Champagnat, puis quelques mois par les Seychal à la Gare de Celles, la famille finit par louer une maison à la Grande-Bergère.
C’est le début d’une histoire tout à fait incroyable et terriblement émouvante que Mireille se
propose de nous raconter. A terme, c’est une famille d’à peu près 70 personnes qui passe plusieurs années au bord de la « route de Lyon », au vu et au su de la communauté rurale…

Marc Cukier

Originaires de Pologne, le père de Marc, Isaak, sa première femme Marga et leur fille Gitla arrivent au Luxembourg en 1929. Isaak trouve du travail comme menuisier –son métier. Gitla est scolarisée.
Début 1940, Gitla est expulsée du lycée tout comme les autres élèves israélites.
En octobre 1941, ils sont déportés au Ghetto de Litzmannstadt. Ils y restent jusqu’en juillet 1944, où ils sont envoyés à Auschwitz. Marga est gazée dès son arrivée.
Gitla était encore vivante le 13 octobre 1944.
Isaak, lui, a été sélectionné pour des travaux forcés à Braunschweig.
A la destruction de l’usine, les déportés sont évacués et finissent à Wöbbelin où seront libérés par l’armée américaine…

Exposition prêtée par l’ONaCVG,
en partenariat avec le Cercle d’Études de la 2e Guerre mondiale de Thiers.

Du 13 mai au 28 juin 2025, aux horaires d’ouverture de la Maison du Pont

Vernissage le vendredi 16 mai 2025 à 18h.

Du bout de la mine j’imagine.
A la pointe sèche je creuse la matière.
De la palette et du pinceau apparaît la couleur.
Tout se mêle et s’emmêle
en impressions multiples.

Après 30 ans passés dans les Côtes d’Armor, bercée par les embruns et cernée par les rochers de granit rose, me voici maintenant au pied des volcans d’Auvergne .
Depuis l’enfance la pratique du dessin et de la couleur ont été mes refuges et mes modes d’expression et ne m’ont jamais quitté.
Il y a huit ans à Lannion je m’initie à l’art de la gravure dans un atelier collectif. S’ouvre alors à moi un monde inattendu et si vaste dans ses techniques que je délaisse les pinceaux pour la pointe sèche, la gouge, l’encre, les matrices de cuivre, de zinc…
Me voilà donc gravant la plaque de métal, prenant des empreintes de végétaux pour les immortaliser en impressions sous presse. J’aime créer des images qui parlent de nature, détourner les feuillages de leurs évocations premières et depuis tout récemment assembler, coller, colorer mes impressions multiples et inventer des imaginaires poétiques.